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Fatigue chronique, troubles digestifs/osseux/infectieux. Et si c'était le Candida Albicans ?

Denis Riché (médecin français) a déclaré que les principaux symptômes qu’il a énoncés étaient suffisants pour comprendre qu’on était affecté par le candida albicans. Occasionner des frais supplémentaires s’avère inutile pour le confirmer si cela vous rassure de savoir que vous êtes « scientifiquement » atteints de cette fameuse levure via une biologie spécifique. En effet, le candida peut apparaître au microscope sous forme de levure, puis sous forme de mycélium. En fait, c’est le roi du camouflage et de l’adaptation à son environnement. Il a la faculté de s’entourer d’une paroi épaisse et rigide qui le rend résistant à l’attaque des globules blancs. Il va donc tapisser la muqueuse intestinale et s’installer de façon chronique grâce à un biofilm bactérien indestructible. Tout le problème vient du fait qu’il existe 200 espèces de candidas et qu’ils font partie de notre flore intestinale depuis la naissance, notre flore dite commensale. Tant que tout va bien il est inoffensif. Seulement, depuis trois générations, nous avons réuni toutes les conditions pour qu’il devienne prépondérant et toxique : flore intestinale de la maman déjà infestée, consommation d’antibiotiques, consommation d’antidépresseurs tricycliques, de diurétiques, de corticoïdes, d’anti cholinergiques, la prise de la pilule, consommation d’aliments sucrés, exposition au gluten du matin au soir,malbouffe , tabagisme (la nicotine a tendance à réprimer des acteurs de l’immunité), appauvrissement de la ration en acides gras oméga 3, en magnésium, en zinc et en sélénium, chocs psychologiques, stress chronique, sport intensif, déficiences nutritionnelles… Voici un tableau des différents troubles : - Fatigue chronique et troubles de l’humeur avec des problèmes de sommeil, des difficultés à se concentrer, à se motiver, et à s’angoisser pour un rien - Troubles digestifs avec des ballonnements, des troubles du transit, des crises de colite, des reflux acides - Trouble osseux avec des douleurs dans les muscles, les tendons, les os du cou et les articulations - Troubles infectieux avec des infections urinaires, digestives, cutanées, et souvent des maux de gorge, des sinusites, des angines, des otites - Troubles cutanés avec de l’acné, de l’eczéma, de l’herpès, et une perte des cheveux et des ongles cassants - Troubles circulatoires avec des œdèmes, les extrémités froides, des fourmillements aux extrémités, des troubles avant les règles et les jambes lourdes… Vous reconnaissez-vous parmi tous ces troubles ? La plupart d’entre vous m’ayant écrit doivent se reconnaître. Vous avez compris que le candida entraînait une hyper perméabilité intestinale due à une inflammation à bas bruit favorisant l’apparition de béances dans la paroi de l’intestin. Des études récentes démontrent que le candida sécrète des enzymes exerçant une action biologique exclusive. Il est le seul à les fabriquer et elles ont le pouvoir de dégrader les mucines de l’intestin et de l’estomac ce qui contribue à l’hyper perméabilité intestinale. Le gluten peut alors s’engouffrer dans ces trous béants et occasionner tous les problèmes que nous avons énoncés largement dans diverses publications. La maladie coeliaque survient chez des patients porteurs de prédispositions génétiques HLA DQ 2 et DQ8. Chez eux, et chez eux seulement, la gliadine interagit avec un récepteur qui favorise l’intervention de la zonuline et la dislocation des jonctions serrées… Ensuite, la façon de gérer ce qui passe dépendra du statut immunitaire (immunisation ou hypersensibilité). Mais dans tous les autres cas -80%- le gluten n’est pas responsable. Le candida est un grand perturbateur immunitaire aux multiples impacts car il sécrète au moins 35 toxines connues, comme la candidine qui est un neurotoxique. De plus, le candida a le pouvoir de transformer des sucres en alcool avec la formation d’acétaldéhyde, qui en passant dans le sang perturbe un autre neurotransmetteur, la dopamine, entraînant de nombreux troubles psychiques comme la dépression, l’irritabilité, les troubles de la mémoire etc. Vous devez tous connaître cette anecdote de ce Japonais arrêté au volant de sa voiture et soufflant dans l’alcootest qui se révéla positif alors qu’il n’avait pas bu une goutte d’alcool. Il devait certainement être infesté de candidas albicans ! Le protocole anti candida Ceux qui me connaissent, savent que je défendais la position du Docteur Bruno Donatini. Étant moi-même affectée par le candida albicans, j’ai essayé de nombreuses thérapies en vain. J’évitais donc de consommer des probiotiques, des prébiotiques, et finissait par ne plus savoir quoi manger pour éradiquer ce fameux candida. Denis Riché a ébranlé toutes les convictions…et les protocoles ! Ainsi, le recours aux probiotiques constitue une arme essentielle pour combattre le candida. Mais pas n’importe lesquels ! « Les bactéries probiotiques nous dit-il, exercent des effets propres à chacune d’elles, et ces effets dépendent à la fois des souches considérées et des doses auxquelles on les délivre. » Les dernières découvertes démontrent qu’une souche spécifique, le Lactobacillus Acidophilus LA 401, possède de remarquables vertus "anti candida" et apporte des résultats prometteurs. Il existe d’autres souches dont le choix doit être décidé par le médecin ou le thérapeute. L’intérêt des prébiotiques Oui, il est conseillé d’associer les prébiotiques aux probiotiques. La consommation de légumes ne suffit parfois pas à nourrir notre microbiote! Ne pas confondre le mot probiotique avec le mot prébiotique. Les prébiotiques sont des fibres qui nourrissent les bactéries de notre intestin. Ils ont une action anti inflammatoire et participent à la cicatrisation de la muqueuse. Ils portent des noms barbares comme F.O.S c’est-à-dire les fructo-oligo-saccharides, l’inuline et les fructanes. Il s’agit de parois végétales non digestibles qui vont être transformées par les enzymes des bactéries en molécules actives capables de lutter contre les cytokines inflammatoires. Les prébiotiques ont donc un effet anti inflammatoire et ont un pouvoir cicatrisant de la muqueuse. Toutes les études montrent qu’il faudrait en consommer minimum 6 g par jour pour que cela soit efficace. 6g de prébiotiques ne veut pas dire 6g de légumes. C’est une quantité résiduelle après toute une alchimie de décomposition et d’absorption. Pour tenir cette quantité il faudrait consommer une grande quantité de légumes riches en fibres. Seulement tout le monde n’a pas la même capacité à absorber ces fibres. Certains vont fermenter de façon outrancière et ballonneront encore plus. C’est la raison pour laquelle il faut y aller doucement. Si vous ballonnez au moindre poireau ou après un artichaut vinaigrette c’est que votre flore intestinale et en bien mauvais état. Il va falloir la rééduquer petit à petit. Si vous avez le syndrome de l’intestin irritable vous augmentez le risque d’intolérance aux prébiotiques. De plus, selon votre mode de consommation de sucre, vous pouvez influencer leur absorption intestinale et donc moduler leur arrivée dans le colon et leur effet diarrhéogène. Tout est donc une question de dosage et de tolérance. D’autre part, pour renforcer votre système immunitaire réprimé par le candida, vous devrez apporter deux nutriments essentiels : La glutamine qui, même si elle est fabriquée par nos tissus, certaines circonstances comme les blessures, les brûlures, les cicatrisations ou l’inflammation, elle ne couvre pas nos besoins. Il faudra donc se supplémenter. L’autre précieux auxiliaire est le zinc qu’on qualifie de cofacteur enzymatique. Dans les cas de candidoses, nos besoins sont accrus et l’alimentation ne couvre pas la demande de nos tissus.L'argent colloïdal fait également merveille et doit être prit à jeun tous le jours ainsi que des huiles essentielles spécifiques (à voir en consultation). Le livre de Cécile Ellert peut apporter des suppléments de protocoles évidemment intéressants et dépendants de chaque cas. Elle a passé sa vie à combattre le candida et ses recherches et expériences sont riches en informations utiles. Quelle alimentation proposer ? Une alimentation naturelle, de type "paléobiotique", sans sucre, sans amidon, sans gluten, sans laitages, sans aliments fermentés et bien entendu sans aliments industriels transformés. Chacun devra observer ses intolérances alimentaires propres : œufs, soja, moutarde, quinoa, vanille, moisissures, glutamate, etc

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