Il a été prouvé que le vieillissement prématuré était dû principalement à un mode de vie toxique.
Le modèle alimentaire qui prédomine dans nos sociétés occidentales entraînerait les phénomènes suivants :
Acidification, inflammation, glycation, oxydation, porosité intestinale et dysbiose
S’engager dans un processus de rajeunissement, ou tout du moins d’une longévité en bonne santé, signifie qu’il faut combattre ces six phénomènes.
Voici quelques conseils pour vous aider à transformer votre alimentation en un puissant « outil de longévité ».
L’acidification
Pour simplifier, on peut dire que sont acidifiants les aliments riches en protéines animales, tels que les viandes et les fromages, ainsi que les produits céréaliers.
Mais c’est aussi le cas de certaines légumineuses (pois chiche, haricots rouges), l’eau du robinet, les aliments industriels, les alcools, les produits contenant du gluten, le sel, le sucre…
En revanche, d’autres aliments sont basiques. Cela signifie qu’ils aident à rendre votre organisme moins acide. D’une manière générale, les deux principaux groupes d’aliments basiques sont les fruits et les légumes.
Mais attention, certains parmi eux sont acides.
C’est le cas par exemple de : l’oseille, les épinards cuits, la rhubarbe, la choucroute… les agrumes en général (sauf le citron qui devient alcalin dans l’estomac) tous les fruits acides, ainsi que leur jus (ananas, kiwi, fruit de la passion) les petits fruits rouges (fraises, framboises mûres, cerises…) certains fruits séchés tels que prunes, figues et abricots, les tomates, les aubergines…
N.B. : cela ne veut pas dire qu’il faille complètement supprimer ces aliments car ils ont d’autres propriétés innombrables…
Pour avoir un bon ratio entre les aliments basiques et les aliments acides, c’est simple : l’assiette doit être composée aux deux tiers par des légumes et fruits.
Avant on se posait souvent la question « avec quoi vais-je accompagner ma viande ? ».
Mais il faudrait plutôt se dire : « Avec quoi je vais accompagner mes légumes ? », en sachant qu’il faut respecter quelques règles de compatibilité :
Les légumes sont compatibles avec les féculents, les protéines animales ou les fruits.
Mais les féculents, les protéines animales et les fruits ne sont pas compatibles entre eux. Ils ne devraient pas être consommés au cours d’un même repas. Les associer peut être source de problèmes digestifs, d’acidification et d’inflammation…
La glycation
La glycation est due à la réaction entre un sucre et des résidus de protéines ou l’oxydation des graisses (réaction de Maillard).
C’est un peu une « caramélisation » du corps !
Celle-ci est proportionnelle à la quantité de glucides ingérés, et inversement proportionnelle à l’intensité de notre activité physique.
Elle entraîne la formation de produits terminaux de glycation (PTG) qui s’accumulent comme des déchets toxiques non recyclables. La formation des PTG sera d’autant plus importante que l’alimentation est sucrée et la température de cuisson élevée.
Voici quelques conseils pour combattre la glycation :
Réduisez drastiquement la part des sucres dans votre alimentation : le sucre est un poison qui pourrait contribuer à entraîner, entre autres une acidification et une inflammation chronique, le surpoids et l’obésité, le diabète, le cancer, une porosité et une dysbiose intestinale, un vieillissement prématuré et le déclin cognitif. Ces maladies font, dans la plus grande indifférence, infiniment plus de morts que l’épidémie du coronavirus « surmédiatisée ».
Privilégiez les modes de cuisson douce
Diminuez les aliments index glycémique (IG) élevés: sucres ajoutés, sucres « allégés », confitures, miel, confiseries, pâtisseries, mais aussi pain, pâtes, riz, (surtout le riz à sushi) pommes de terre, frites, lait, pâtes de fruits, fruits secs, mélanges apéro (fruits secs), sirops, carottes cuites, papaye… et les sucres cachés : conserves, sauces condiments et vinaigrettes toutes prêtes, produits sans gluten, céréales du petit-déjeuner, bière…
Respectez la chrononutrition: consommez les glucides à partir de 17 heures, fruits au goûter, aliments à faible IG au repas du soir, pour respecter les cycles hormonaux (nous aurons l’occasion d’en reparler dans une prochaine lettre)
L’oxydation
Le stress oxydatif apparaît quand les radicaux libres sont trop nombreux dans notre organisme et font le lit du vieillissement précoce et des maladies chroniques.
Mais les radicaux libres ont un ennemi : « les antioxydants ».
Les aliments riches en antioxydants constituent les aliments anti-âge par excellence et sont majoritaires dans le modèle alimentaire que je recommande dans mes formations.
En voici quelques exemples : fruits rouges, légumes, graines germées, algues, noix, graines, plantes aromatiques, épices, thé vert, cacao, jus de grenade fermenté…
Il y a également d’autres antioxydants protecteurs que l’on peut retrouver dans des compléments alimentaires : coenzyme Q 10, carnitine, acide lipoïque, oméga-3, vitamines B1, B2, B3, vit C, PQQ, N acétyl cystéine (le précurseur du glutathion, un antioxydant naturel très puissant).
Un autre antioxydant à ne pas oublier : une pratique régulière d’une activité physique…
La porosité intestinale
Il peut y avoir plusieurs agresseurs de la muqueuse intestinale :
Les antinutriments des céréales (comme le gluten, bien connu, mais qui n’est que l’arbre qui cache la forêt)
Les produits laitiers, la pomme de terre et certains fruits et légumes qui contiennent des lectines
Certains médicaments, pesticides, perturbateurs endocriniens, le stress et le manque de sommeil, le sport intensif, une dysbiose…
La porosité intestinale favorise le passage de macromolécules dans le sang, perturbant les différents systèmes et entraînant des réactions immunitaires.
Ces molécules ou « colles » pour les naturopathes, font irruption dans les circulations lymphatique et sanguine, se calent à un endroit ou à un autre. La muqueuse ne joue plus son rôle de barrière : c’est ce qu’on appelle l’hyperperméabilité de l’intestin grêle.
La dysbiose
La dysbiose est un déséquilibre de l'écosystème bactérien (appelé aussi microbiote).
Les facteurs de dysbiose sont nombreux : l’alimentation, une insuffisance de mastication, des infections intestinales, le stress, les antibiotiques, la radiothérapie, la chimiothérapie…
Afin de limiter le risque de dysbiose, il est vital que notre alimentation soit adaptée à notre physiologie digestive.
Notre physiologie digestive est adaptée à une alimentation riche en végétaux, en fibres, ainsi qu’en produits animaux entiers.
Elle n’est pas adaptée aux autres aliments introduits tout récemment dans la nourriture de l’homme (céréales, puis produits laitiers, puis produits transformés). Nous n’avons pas eu le temps génétiquement de développer les enzymes qui permettent de les digérer.
Avec l’introduction de ces aliments, nous avons donc appauvri notre microbiote et ouvert la « boîte de pandore » aux maladies chroniques de civilisation.
Les meilleurs aliments pour une flore intestinale riche et saine sont les probiotiques et prébiotiques naturels : légumes à feuille vertes, fruits et légumes, jeunes pousses et légumineuses, graines et noix, herbes et plantes aromatiques, algues, aliments et boissons fermentés (kéfir, kombutcha, tamari)…
J’espère que ces différents conseils vous aideront à adopter une alimentation anti-âge.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire, non seulement sur l’alimentation, mais aussi sur l’activité physique, la gestion des émotions, etc.
Si vous souhaitez entreprendre une démarche globale pour votre santé, sachez que je propose une approche complète.
Valérie Wattenbergh
Nutritionniste diplômée
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